Arménie – la route de la vie

COMEDIENS :
Ariane ASCARIDE
Mélanie BERNIER
Ludovic BERTHILLOT
Camille CLARIS
Gwendolyn GOURVENEC
Robert GUEDIGUIAN
Valérie KARSENTI
Pascal LEGITIMUS
Anne LE NY
Natacha REGNIER
Romain RONDEAU
Maya SANSA
MUSICIENS :

NACH (Anna CHEDID)
Madame Monsieur
Astrig SIRANOSSIAN

GRAND TEMOINS :

Jean-Christophe BUISSON
Pascal BRUCKNER
Sylvain TESSON
Olivier WEBER

Le 28 juin prochain marquera les 200 jours de blocus total de la seule route qui relie le Haut-Karabagh à l’Arménie. 

120 000 Arméniens du Haut-Karabagh, dont 30 000 enfants, vivent un drame majeur dans un pays en voie d’effacement.

Par ailleurs, les habitants de la République d’Arménie subissent des attaques régulières dans les régions frontalières.

Afin d’alerter sur cette situation, l’Ambassade d’Arménie en France et la Représentation du Haut-Karabagh organisent une soirée de soutien.

Comédiens, intellectuels et musiciens de renom porteront l’émotion de tout un peuple menacé d’épuration ethnique autour de témoignages d’habitants exprimant la violence subie mais aussi leur dignité, leur solidarité et leur formidable courage.

Une soirée pour entendre, comprendre et partager !

Venez et faites venir vos amis, relations pour les sensibiliser au drame qui se joue. 

Nous comptons sur votre mobilisation pour remplir la salle et donner à cet événement le plus large écho possible !!

Quand Pegasus espionnait les arméniens

Une enquête menée conjointement par Access Now, CyberHUB-AM, le Citizen Lab de la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto (le Citizen Lab), le Security Lab d’Amnesty International et un chercheur indépendant en sécurité mobile, Ruben Muradyan, a mis au jour le piratage de victimes de la société civile en Arménie à l’aide du logiciel espion Pegasus du groupe NSO. Parmi les victimes du logiciel espion en Arménie figurent un ancien défenseur des droits de l’homme de la République d’Arménie (le médiateur), deux journalistes du service arménien de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), un fonctionnaire des Nations unies, un ancien porte-parole du ministère arménien des affaires étrangères (aujourd’hui employé d’une ONG) et sept autres représentants de la société civile arménienne. Des preuves indirectes suggèrent que le ciblage est lié au conflit militaire dans le Haut-Karabakh (également appelé République d’Artsakh en Arménie) entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il s’agit de la première preuve documentée de l’utilisation du logiciel espion Pegasus dans un contexte de guerre internationale.

Lire l’article sur AccessNow

Quinzième communiqué de presse

Nouvelles attaques de l’Azerbaïdjan sur le territoire de l’Arménie

Une ambulance transportant un blessé a été visée par des tirs azéris

  • La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à l’Azerbaïdjan, le mercredi 22 février,
    d’« assurer la circulation sans entraves des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine »Malgré l’appel de la CIJ et devant le manque de fermeté de l’Occident, l’Azerbaïdjan poursuit tranquillement sa politique d’épuration ethnique en renforçant le blocus qui dure depuis 151 jours. Les 120 000 habitants de la région sont asphyxiés et les besoins sanitaires se font de plus en pressant, l’Azerbaïdjan ayant interdit aux véhicules de la Croix Rouge de circuler librement pour venir en aide aux personnes fragiles. L’Artsakh est livré à lui-même et la situation s’aggrave de jour en jour.
    Rappelons que depuis le début du conflit en Ukraine, l’UE s’est rapprochée de l’Azerbaïdjan, qui est un exportateur majeur de gaz.
  • Madame la Ministre Catherine Colonna était en visite en Azerbaïdjan et en Arménie les 26 et 27 avril. Elle a déclaré « Je quitte l’Arménie avec la conviction qu’elle a la capacité et la volonté de suivre un chemin de paix. La France soutient son aspiration à vivre en paix et en sécurité ». Rappelons qu’une centaine d’observateurs civils européens sont positionnés en Arménie sur la frontière avec l’Azerbaïdjan depuis février 2023. Cette mission a pour objectif de « contribuer à la stabilité des zones frontières de l’Arménie ». De son côté l’Azerbaïdjan a refusé le stationnement d’observateurs européens sur son territoire, et poursuit depuis septembre 2022, des attaques militaires sanglantes en territoire arménien. L’Azerbaïdjan qui assure l’approvisionnement énergétique de l’Europe, occupe désormais de vastes étendues en territoire arménien.
  • Le 11 mai à l’aube et encore ce matin, l’armée azérie a bombardé les positions arméniennes à Sotk, causant au total 6 blessés. Une ambulance transportant un blessé a été visée par des tirs azéris. Ces nouvelles attaques du territoire souverain de l’Arménie est une nouvelle preuve de la volonté de l’Azerbaïdjan de conquérir ce pays.

Quatorzième communiqué de presse

L’Azerbaïdjan poursuit sa politique génocidaire

1/ @LemkinInstitute sur l’Artsakh, informe la communauté internationale des objectifs génocidaires de l’Azerbaïdjan, et en particulier du maintien en détention et les mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre arméniens, détenus depuis plus de 2 ans, en violation du traité de cessez-le- feu de 2020. Le mauvais traitement infligé aux prisonniers de guerre arméniens, et des civils toujours détenus pas l’Azerbaïdjan, en violation des traités internationaux. Malgré l’accord de cessé le feu signés entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en Novembre 2020, à l’issue de la guerre de 44 jours, l’Azerbaïdjan refuse de libérer des dizaines de prisonniers de guerre, illégalement détenus, torturés et maltraités par la dictature d’Aliyev.

De nombreuses vidéos de prisonniers de guerre circulent, ainsi que des vidéos d’exécution de masse de soldats prisonniers. L’Arménie pour sa part avait libéré les prisonniers de guerre, conformément aux accords.

https://twitter.com/lemkininstitute/status/1652436620782739456

2/ Déclaration du Ministère des Affaires Etrangères de l’Artsakh 30 Avril 2023, à l’occasion du 32em anniversaire de l’Opération Ring lancé par l’Azerbaïdjan en avril 1991.
Aujourd’hui, le 30 avril, marque le 32e anniversaire du début de l’opération Ring, dont le nom même évoque son caractère répressif. L’objectif principal de l’opération, qui s’est déroulée en plusieurs étapes d’avril à août 1991, était la suppression forcée de la volonté du peuple d’Artsakh (Haut- Karabakh) et la création de conditions pour leur exode de leur terre natale. En particulier, en avril- août 1991, les unités OMON du Ministère des Affaires Intérieures de la RSS d’Azerbaïdjan, ainsi que les troupes internes du Ministère Soviétique des Affaires Intérieures et les unités de la 4ème Armée (23ème division stationnée dans la ville de Kirovabad), a entrepris une vaste opération militaire visant à déporter la population arménienne d’Artsakh.

Le 25 mars 1991, l’OMON azerbaïdjanaise a commencé à bombarder régulièrement les villages de Getashen et Martunashen. A partir du 16 avril, l’approvisionnement en électricité de la région de Shahumyan a été coupé, ainsi que les communications téléphoniques. Le 21 avril, à la demande de Bakou, les vols réguliers d’hélicoptères d’Erevan à Shahumyan ont été interdits. Depuis 1991 la Dictature de l’Azerbaïdjan mène une guerre d’usure contre les populations arméniennes natives de l’Artsakh (Haut-Karabakh) visant leur déportation et l’éradication de la présence millénaire des arméniens dans l’Artsakh.

Statement on the 32nd Anniversary of Operation Ring | NKR

http://www.nkr.am/en/news/2023-04-30/Operation_Ring

“/ Dans une interview, Garry Kasparov @Kasparov63 a parlé du système politique établi en Azerbaïdjan par Heydar Aliyev, le père de l’actuel Président Ilham Aliyev. C’est pourquoi il n’a pas accepté de revenir dans la ville natale d’où lui et sa famille ont fui en 1990 pendant les pogroms anti-arméniens. Kasparov explique son malaise face à la Dictature familiale, qui persécute le peuple arménien, et toutes les personnes de descendance arménienne, par une politique de haine raciale depuis 30 ans. Il refuse de revenir en Azerbaïdjan dans ce contexte.

Douzième communiqué de presse

La France déplore la mise en place par l’Azerbaïdjan d’un poste de contrôle à l’entrée de la nouvelle route du corridor de Latchine

Le 24 avril 1915 débutait le 1er génocide du XXème siècle, perpétré par le gouvernement des Jeunes-Turcs. Un million et demi d’Arméniens sont tombés, victimes de la barbarie. Hier et avant-hier, c’est tout le peuple d’Arménie et sa diaspora qui ont rendu hommage à leurs ancêtres. Des marches pacifiques, ainsi que des messes de requiem ont eu lieu dans des dizaines de villes du monde entier.

Le 23 avril 2023, soit 108 ans après cette tragédie, le dictateur azerbaïdjanais Aliyev a installé un check-point à l’entrée de l’Artsakh (Haut-Karabagh) afin de contrôler et surtout d’empêcher les mouvements de tous ceux souhaitant s’y rendre ou en sortir. Le blocus imposé depuis 134 jours (et que l’Azerbaïdjan refuse de qualifier de tel) s’est donc transformé en blocus officiel avec la création illégale de ce point de contrôle. Ce sont les mêmes qui poursuivent le travail initié en 1915, encouragés par le silence de l’Occident. Obnubilé par le conflit en Ukraine et son désir de sauver la démocratie, celui-ci oublie que sauver la démocratie implique également de protéger l’Arménie, seul pays démocratique du Sud-Caucase, en grand danger de disparition.

Supposées contrôler le couloir de Latchine (route vitale pour les Arméniens d’Artsakh), les forces russes de maintien de la paix ne remplissent plus leur devoir. Cet abandon et le nouveau check-point installé par les Azéris, enferment définitivement les 120 000 civils d’Artsakh, condamnés à fuir ou à mourir.

Le Représentant américain Adam Schiff met en garde contre de futures attaques contre l’Arménie et l’Artsakh et exhorte les Etats-Unis à condamner Bakou. Seules des sanctions sévères auront un impact sur le dictateur Aliyev. Rappelons que la décision contraignante rendue par la Cour Internationale de Justice le 22 février 2023 intimant à l’Azerbaïdjan de débloquer le corridor de Latchine n’a en rien ébranlé le président-dictateur Aliyev qui continue de priver 120 000 personnes de leurs droits fondamentaux. Un nouveau génocide est en cours actuellement, au vu et au su de tous.

Bruno Retailleau, Gilbert Luc Devinaz, Anne-Laurence Petel, Hélène Conway-Mouret et Catherine Morin-Desailly, en déplacement en Arménie ainsi que plusieurs de leurs collègues, ont constaté de leurs yeux que la route est fermée.

Notons également que la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna se rend à Erevan, à Bakou et à Tiblissi à partir de ce mercredi 26 avril.

Rappelons enfin que l’Azerbaïdjan détient illégalement depuis 2020, une trentaine de prisonniers de guerre (qui pour certains sont de simples civils – par exemple Vicken Euljeckjian condamné à 20 ans de prison).

Onzième communique de presse

L’Azerbaïdjan mène une nouvelle attaque sur le territoire souverain de l’Arménie

Paris le 12 avril 2023 – Lundi 11 avril vers 16h, l’armée azerbaidjanaise a ouvert le feu sur des positions arméniennes près des villages stratégiques frontaliers de Tegh (Sud de Arménie) et à Sotk (centre-est de l’Arménie), faisant état de 5 morts et 6 blessés du côté arménien.

Cette nouvelle violation du cessez-le-feu et agression par l’Azerbaïdjan sur le territoire souverain de l’Arménie montre à nouveau la volonté du président dictateur Aliyev d’envahir ce pays démocratique du Sud Caucase et de procéder à un nettoyage ethnique.

Selon le ministère arménien de la Défense : « Depuis 19h, l’intensité des tirs a nettement diminué. Les informations diffusées par les médias azerbaïdjanais sur l’utilisation présumée de drônes iraniens par la partie arménienne ne correspondent pas à la réalité. Il n’y a pas de drônes iraniens en service dans les forces armées arméniennes ».

A 20h30, la situation sur la ligne de front est relativement stable.

L’extension du conflit dans le Caucase est un effet collatéral de la guerre en Ukraine. L’offensive militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie bénéficie de la complicité des forces armées russes.

A l’heure actuelle, le président Aliyev poursuit le blocus de l’Artsakh et l’invasion du territoire souverain de l’Arménie, à la faveur du silence diplomatique de l’Europe, qui a renforcé son partenariat gazier et sa dépendance envers une autre dictature pétrolière.

Dixième communiqué de presse

115e jour du blocus de l’Artsakh :
Laurent Wauquiez agit pour sauver les Arméniens de l’Artsakh Nouvelle avancée des forces armées azéries en territoire arménien

Paris, 7 avril 2023 – Au 115 jour de la crise humanitaire de l’Artsakh (Haut-Karabakh) et du blocus impitoyable exercé par l’Azerbaïdjan, les forces militaires azéries poursuivent l’oppression à l’encontre de 120 000 civils Arméniens natifs de l’Artsakh. Dans la précarité, et face aux privations de biens essentiels, de médicaments, de chauffage, électricité (coupé aléatoirement) et l’accès à l’éducation (les écoles sont fermées), la vie de la population est en péril.

Les experts des droits de l’homme de l’ONU ont déclaré que le corridor de Latchin est le seul lien de transport qui relie le Haut-Karabakh à l’Arménie et au monde extérieur et qu’il revêt une grande importance humanitaire. Le blocus a perturbé la livraison de nourriture, de médicaments, de carburant et d’autres biens essentiels aux 120 000 personnes vivant dans le Haut-Karabakh. La situation humanitaire s’est aggravée en raison des interruptions périodiques de l’approvisionnement en gaz, qui ont entravé le fonctionnement des institutions médicales. Les établissements d’enseignement ont également été incapables de fonctionner et ont cessé leurs activités. Les experts de l’ONU craignent sérieusement que le blocage à long terme de la seule route reliant le Haut-Karabakh au monde extérieur n’entraîne des conséquences humanitaires catastrophiques pour la population et des violations des droits.

Laurent Wauquiez agit pour l’Artsakh

Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, dans le Syunik (Sud de l’Arménie) devant le corridor de Lachin, a dénoncé la situation humanitaire catastrophique de la population d’Artsakh /Haut Karabakh, en violation totale des règles du droit international. Il a déclaré qu’un convoi sera organisé avec le soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes et portera le drapeau de notre sa région. Il s’approchera du corridor Lachine et exigera le passage vers l’Artsakh. « Soit le convoi passera et nous aurons une lueur d’espoir, soit le convoi sera interdit et cela nous donnera l’occasion de présenter cette question aux organisations internationales et européennes, qu’une fois de plus le droit international est violé et que des mesures doivent être prises», a-t-il ajouté le Président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Il a appelé la France et la communauté internationale à prêter attention à l’Arménie et à l’Artsakh au milieu des menaces de l’Azerbaïdjan et a ajouté qu’ « Il faut le faire savoir » a dit Laurent Wauquiez dans son message.

Du 31 mars au 3 avril 2023 a eu lieu une nouvelle agression de l’Azerbaïdjan en violation du l’accord tripartite, et occupation militaire des territoires de la République d’Arménie.

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Les forces armées de l’Azerbaïdjan ont avancé en territoire de la République d’Arménie, et se sont positionnées aux abords du village de Tegh (près de Goris). Les unités de l’armée azerbaïdjanaise s’étaient redéployées jeudi dernier dans différents secteurs du district de Lachin enclavé entre l’Arménie et le Haut-Karabagh, unique axe reliant le Haut-Karabagh à l’Arménie. Le Service de sécurité nationale (SSN) de l’Arménie a indiqué que les forces armées azéries ont avancé de plus de 300 mètres dans le territoire de l’Arménie, et ce sur cinq sections locales de la frontière arméno-azérie limitrophes du village arménien de Tegh. Les responsables locaux et les agriculteurs ont précisé que Tegh avait perdu une grande partie de ses terres agricoles et pâturages du fait de cette opération militaire. Actuellement les forces azéries poursuivent leurs travaux de fortification et creusent des tranchées en territoire souverain de l’Arménie. Le renforcement significatif des forces militaires azéries est observé dans le corridor de Latchin.

Bien que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à l’Azerbaïdjan, mercredi 22 février, d’« assurer la circulation sans entraves des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine », le Président Aliyev, ignore le droit International, et bénéficie d’une zone GRISE de non droit, alors que l’attention médiatique est focalisée par l’agression de l’Ukraine. Cependant la crise actuelle ne constitue pas un passe-droit international, Aliyev doit savoir que sa détermination de résoudre le conflit politique par l’usage brutal de la force l’amènera devant la Cour Internationale de Justice, au même titre que Vladimir Poutine.

Neuvième communique de presse

Crise en Artsakh (Haut-Karabakh) : une nouvelle violation par l’Azerbaïdjan de l’accord de cessez-le-feu

Paris 31 mars 2023 – Au 110eme jour de la crise humanitaire de l’Artsakh (Haut- Karabakh) et du blocus impitoyable exercé par l’Azerbaïdjan, les forces militaires azéries poursuivent l’oppression à l’encontre de 120 000 civils Arméniens natifs de l’Artsakh.

La population de l’Artsakh résiste dans la précarité et face aux privations de biens essentiels, de médicaments, de chauffage, d’électricité (coupé aléatoirement les isolant en plein hiver) et d’accès à l’éducation (les écoles sont fermées).

Parallèlement, l’Azerbaïdjan multiplie les opérations de harcèlement sur le territoire de la République d’Artsakh. Récemment des commandos azéris infiltrés en Artsakh ont froidement abattu trois policiers dans leur véhicule. Les agriculteurs Arméniens sont eux aussi quotidiennement la cible des forces militaires de l’Azerbaïdjan qui n’hésitent pas à ouvrir le feu sur eux.

Le 25 mars 2023, la Russie, médiatrice dans le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, a accusé Bakou d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre de 2020 entre ces deux pays en laissant ses troupes franchir la ligne de démarcation. Information confirmée par le ministère de la Défense de l’Artsakh.

Des sénateurs, parmi lesquels Valérie Boyer et Gilbert-Luc Devinaz, appellent, dans une tribune au Monde, du 25 mars 2023, le gouvernement à engager sans délai une action humanitaire. L’Arménie et le Haut-Karabakh subissent une guerre à bas bruit menée par des Etats révisionnistes, qui, au-delà de cette région, contestent les frontières même de l’Arménie, désignée à présent comme « l’Azerbaïdjan occidental », ce qui constitue un non-sens historique et une violation de la souveraineté de la République d’Arménie et du droit international.

Nathalie Loiseau Députée Européenne du groupe Renew a demandé à l’ouverture de la route de Latchine, à UNSC ainsi qu’à toutes les organisations humanitaires internationales, pour assister une population en détresse.

Laurent Wauquiez, Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est en ce moment même en Arménie. Il a pu se rendre sur le corridor de Latchin et constater le blocus.

La région de Syunik (représenté par son gouverneur Robert Ghukasyan) et la région Auvergne-Rhône-Alpes (représenté par Laurent Wauquiez) ont signé un accord de coopération.

100 ans après l’Empire Ottoman et les Jeunes-Turcs, la volonté d’effacement du peuple arménien est réincarnée par le Dictateur Président Aliyev (au pouvoir depuis 2003 et qui a succédé à son père Heydar Aliyev). La République d’Artsakh est le Ghetto d’un peuple mythique et courageux, encerclé, terrorisé et affaibli, qui résiste héroïquement face à la volonté de destruction et d’épuration ethnique.

Les déclarations d’Aliyev ne laissent planer aucun doute quant à ses intentions ultimes. Cette volonté d’effacement du peuple arménien et de son histoire se traduit également par la destruction systématique de l’héritage culturel millénaire des Arméniens.

Bien que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à l’Azerbaïdjan, mercredi 22 février, d’ « assurer la circulation sans entraves des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine », le Président Autocrate Aliyev, ignore le droit International, et bénéficie d’une zone GRISE de non droit, alors que l’attention médiatique est focalisée par l’agression de l’Ukraine. Cependant la crise actuelle ne constitue pas un passe-droit international, Aliyev doit savoir que sa détermination de résoudre le conflit politique par l’usage brutal de la force l’amènera devant la Cour Internationale de Justice, au même titre que Poutine.

Malgré les appels répétés du secrétaire d’Etat américain Blinken pour stopper les agressions militaires des forces armées azéries, l’Azerbaïdjan continue les exactions et avance militairement en toute impunité. En l’absence de sanctions internationales qui tardent dangereusement à se mettre en place la population arménienne est en danger.

Huitième communique de presse

Crise en Artsakh (Haut-Karabakh) : une nouvelle violation par l’Azerbaïdjan de l’accord de cessez-le-feu

Paris 30 mars 2023 – Au 108e jour de la crise humanitaire en Artsakh (Haut-Karabakh) et du blocus exercé par l’Azerbaïdjan, les forces militaires azéries poursuivent l’oppression à l’encontre de 120 000 civils arméniens natifs de l’Artsakh. Dans la précarité, la population d’Artsakh résiste aux privations de biens essentiels, de médicaments, de chauffage, électricité et d’accès à l’éducation avec la fermeture des écoles.

Parallèlement l’Azerbaïdjan a multiplié les opérations de harcèlement sur le territoire de la République d’Artsakh. Après avoir froidement abattu trois policiers dans leur véhicule, les forces armées azéries ont de nouveau tenté d’avancer le 25 mars 2023, selon le ministère de la Défense d’Artsakh. La Russie, médiatrice dans le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, a également accusé samedi Bakou d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre de 2020 entre ces deux pays, en laissant ses troupes franchir la ligne de démarcation.

« Le 25 mars 2023, une unité des forces armées azerbaïdjanaises a franchi la ligne de contact dans le district de Choucha, en violation de l’accord conclu en 2020 ». Cette nouvelle violation de l’accord tripartite par l’incursion militaire azerbaïdjanaise près de Stepanakert, fut arrêtée, selon le ministre de la Défense d’Artsakh.

Le Haut-Karabakh est devenu une prison à ciel ouvert, où au quotidien, les habitants manquent de tout : nourriture, vivres et produits d’hygiène les plus élémentaires. L’Azerbaïdjan coupe aléatoirement le gaz, l’électricité, les réseaux Internet, plongeant dans l’isolement de l’hiver glacial les habitants de cette région. Le 26 mars, les forces militaires de l’Azerbaïdjan ont ouvert le feu sur les agriculteurs au travail dans les champs près du village de Sos.

Alors que l’Azerbaïdjan exerce depuis plus de 100 jours un blocus total de la région du Haut-Karabakh, plusieurs sénateurs, parmi lesquels Valérie Boyer et Gilbert-Luc Devinaz, appellent, dans une tribune au Monde du 25 mars 2023 le gouvernement à engager sans délai une action humanitaire.

L’Arménie et le Haut-Karabakh subissent une guerre à bas bruit menée par des États révisionnistes, qui, au-delà de cette région, contestent les frontières même de l’Arménie, désignée à présent comme « l’Azerbaïdjan occidental », ce qui constitue un non-sens historique et une violation de la souveraineté de la République d’Arménie et du droit international. Nathalie Loiseau, député européenne du Groupe Renew a demandé au Commandement Spatial des Nations unies (UNSC) ainsi qu’à toutes les organisations humanitaires internationales, d’assister la population arménienne en détresse et l’ouverture de la route de Latchin.

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Bien que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) ait ordonné à l’Azerbaïdjan, mercredi 22 février, d’« assurer la circulation sans entraves des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine », le Président autocrate Aliyev, ignore le droit international, et bénéficie d’une zone de non-droit, alors que l’attention médiatique est focalisée par l’agression de l’Ukraine. Cependant la crise actuelle ne constitue pas un passe-droit international, Aliyev doit savoir que sa détermination à résoudre le conflit politique par l’usage de la force l’amènera devant la Cour Internationale de Justice, au même titre que Poutine.

Malgré les appels répétés du secrétaire d’État américain Anthony Blinken de stopper les agressions militaires des forces armées azéries, l’Azerbaïdjan continue les exactions et avance militairement en toute impunité. L’Autocratie Azérie franchit les lignes rouges, en l’absence de sanctions internationales qui tardent dangereusement à se mettre en place.

Septième communiqué de presse

Mouvements de troupe azerbaidjanais annoncés à la frontière arménienne

Paris, le 21 mars 2023 – Depuis maintenant 100 jours, l’Azerbaïdjan a bloqué l’unique route qui relie l’Arménie à l’Artsakh, isolant ainsi une population de 120 000 personnes dont 30 000 enfants, 20 000 personnes âgés, 9000 personnes handicapés. La situation pour ces habitants est aujourd’hui dramatique, plus de nourriture, plus de médicaments, restriction au niveau de l’énergie.

Le rapport de la commission européenne du 15 mars 2023 condamne l’agression militaire à grande échelle menée en septembre 2022 par l’Azerbaïdjan sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave du cessez-le-feu et va à l’encontre des engagements antérieurs, y compris ceux pris dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur.

Par ailleurs, l’UE condamne les incursions militaires sur le territoire internationalement reconnu de l’Arménie, suite aux violations de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie signalées en mai et novembre 2021. Ce rapport demande donc instamment le retour de toutes les forces sur les positions qu’elles occupaient avant le 9 novembre 2020 et souligne que la dernière agression de septembre n’a pas de lien direct avec le conflit de longue durée du Haut-Karabakh. L’UE réaffirme ainsi que l’intégrité territoriale de l’Arménie doit être pleinement respectée, conformément au droit international et à la charte des Nations unies, et invite par conséquent les autorités azerbaïdjanaises à se retirer immédiatement de l’ensemble du territoire arménien et à libérer les prisonniers de guerre qu’elles détiennent. Ce même rapport demande instamment à l’Union de s’engager plus activement dans la résolution du conflit qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan; souligne que les deux parties doivent respecter le principe de l’intégrité territoriale, qui est la clé de la paix dans la région.

Devant l’absence de réaction et de sanction des Nations Unies,le président azerbaïdjanais Ilham Aliev continue d’exercer sa pression à la frontière. Son discours prononcé le 16 mars lors du sommet des chefs d’État de l’Organisation des États turcs était une manifestation claire des revendications territoriales contre la République d’Arménie et de la préparation d’une nouvelle agression dans un but d’épuration ethnique.

Le 23 février, la Cour internationale de justice avait ordonné à l’Azerbaïdjan d’assurer la libre circulation de l’axe routier du couloir de Latchin.

Tous les partenaires intéressés par la stabilité et la paix de la région devraient évaluer sans aucune hésitation cette politique du président azerbaïdjanais et prendre des mesures actives pour éliminer les violations du droit international par l’Azerbaïdjan et exclure les manifestations de l’usage de la force.