La levée du blocage du Karabakh est une « priorité », assure Macron à l’Arménie
Paris, France | AFP | lundi 06/02/2023 – 21:48 UTC+1 | 310 mots
Le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi au Premier ministre arménien Nikol Pachinian son « engagement total pour la sécurité de l’Arménie », faisant de la levée du blocage par des Azerbaïdjanais d’un axe vital pour l’approvisionnement du Nagorny Karabakh une « priorité ».
Lors d’un appel téléphonique, « le chef de l’Etat a exprimé la pleine solidarité de la France envers les populations arméniennes qui font face à des besoins humanitaires croissants », a rapporté la présidence française.
« Il a en outre dit la priorité que constitue pour lui le rétablissement de la libre circulation le long du corridor de Latchine bloqué depuis le 12 décembre dernier », a-t-elle ajouté.
Ce blocage risque de raviver le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour du Nagorny Karabakh, un territoire que Bakou et Erevan se disputent.
Depuis la mi-décembre, des Azerbaïdjanais se présentant comme des défenseurs de l’environnement manifestant contre des mines illégales bloquent une route cruciale reliant l’Arménie au Nagorny Karabakh, un territoire peuplé d’Arméniens. En raison de ce blocage, l’enclave séparatiste qui compte quelque 120.000 habitants est confrontée à des coupures de courant et d’internet, ainsi qu’à des problèmes de chauffage et d’accès à la nourriture et aux médicaments.
Le président français se veut en première ligne diplomatique dans ce conflit, mais il était resté relativement discret publiquement depuis un appel du 23 décembre à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, auquel il avait demandé de permettre la « libre circulation » entre le Nagorny Karabakh et l’Arménie.
Lundi, il a « réitéré son engagement total pour la sécurité de l’Arménie, et sa détermination à œuvrer au dialogue pour qu’une solution politique durable soit trouvée dans la région », selon l’Elysée.
Dans leur appel, Emmanuel Macron et Nikol Pachinian ont aussi « salué le déploiement » de la mission d’observation européenne instaurée en octobre le long de la frontière à la suite d’une médiation notamment française, « qui contribue à stabiliser la situation ».
Haut-Karabakh : Emmanuel Macron s’engage auprès de l’Arménie sur le déblocage d’un accès
20 Minutes avec AFP
Publié le 07/02/23 à 07h57 — Mis à jour le 07/02/23 à 08h51
Impasse Le corridor de Latchine est bloqué par des militants azerbaïdjanais depuis le 12 décembre, causant de graves pénuries dans la région.
Depuis la mi-décembre, des Azerbaïdjanais se présentant comme des défenseurs de l’environnement manifestant contre des mines illégales bloquent une route cruciale reliant l’Arménie au Nagorny Karabakh, un territoire peuplé d’Arméniens que se disputent Bakou et Erevan. En raison de ce blocage, l’enclave séparatiste qui compte quelque 120.000 habitants est confrontée à des coupures de courant et d’Internet, ainsi qu’à des problèmes de chauffage et d’accès à la nourriture et aux médicaments.
La levée de ce blocage est une « priorité », a assuré Emmanuel Macron au Premier ministre arménien Nikol Pachinian lors d’un appel téléphonique. « Le chef de l’Etat a exprimé la pleine solidarité de la France envers les populations arméniennes qui font face à des besoins humanitaires croissants », a rapporté la présidence française. « Il a, en outre, dit la priorité que constitue pour lui le rétablissement de la libre circulation le long du corridor de Latchine bloqué depuis le 12 décembre dernier », a-t-elle ajouté.
« Engagement total pour la sécurité de l’Arménie »
Le président français se veut en première ligne diplomatique dans ce conflit, mais il était resté relativement discret publiquement depuis un appel du 23 décembre à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, auquel il avait demandé de permettre la « libre circulation » entre le Nagorny Karabakh et l’Arménie.
Lundi, il a « réitéré son engagement total pour la sécurité de l’Arménie, et sa détermination à œuvrer au dialogue pour qu’une solution politique durable soit trouvée dans la région », selon l’Elysée. Dans leur appel, Emmanuel Macron et Nikol Pachinian ont aussi « salué le déploiement » de la mission d’observation européenne instaurée en octobre le long de la frontière à la suite d’une médiation notamment française, « qui contribue à stabiliser la situation ».