Une enquête menée conjointement par Access Now, CyberHUB-AM, le Citizen Lab de la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto (le Citizen Lab), le Security Lab d’Amnesty International et un chercheur indépendant en sécurité mobile, Ruben Muradyan, a mis au jour le piratage de victimes de la société civile en Arménie à l’aide du logiciel espion Pegasus du groupe NSO. Parmi les victimes du logiciel espion en Arménie figurent un ancien défenseur des droits de l’homme de la République d’Arménie (le médiateur), deux journalistes du service arménien de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), un fonctionnaire des Nations unies, un ancien porte-parole du ministère arménien des affaires étrangères (aujourd’hui employé d’une ONG) et sept autres représentants de la société civile arménienne. Des preuves indirectes suggèrent que le ciblage est lié au conflit militaire dans le Haut-Karabakh (également appelé République d’Artsakh en Arménie) entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il s’agit de la première preuve documentée de l’utilisation du logiciel espion Pegasus dans un contexte de guerre internationale.
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